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  • De l'arc électrique à la machine de soudage laser sous vide

    Le travail des métaux a toujours été au cœur des grandes révolutions industrielles. De la forge ancestrale aux technologies laser, la soudure n'a cessé d'évoluer pour répondre aux défis croissants de l’industrie. Retour sur plus d'un siècle d'innovations.   Soudure laser vert à l'atmosphère pour matériaux réfléchissant Les pionniers : torche et arc électrique (1880-1930) Tout commence à la fin du XIXe siècle avec la soudure à l'arc électrique . En 1881 , Auguste de Méritens brevette son chalumeau à arc de carbone. L'électricité permet enfin de générer la chaleur nécessaire à la fusion localisée des métaux.   En 1903 , Edmond Fouché et Charles Picard développent la soudure oxyacétylénique . Le mélange oxygène-acétylène produit une flamme atteignant 3200°C. Le soudeur dirige cette flamme tout en apportant manuellement une baguette de métal d'apport. Portable et polyvalente, cette technique "à la torche" domine l'industrie jusqu'aux années 1930.   Cette période pose les bases qui permettront l'explosion des procédés de soudage au XXe siècle. Les chantiers navals, ferroviaire et la construction métallique adoptent ces nouvelles techniques qui révolutionnent l’industrie moderne. La révolution des gaz inertes : TIG et MIG (1940-1948) Soudure TIG Les décennies 1930 et 1940 voient l'émergence de procédés qui restent aujourd'hui encore des références. L'industrie aéronautique a besoin de souder des métaux légers  comme l’aluminium et le magnésium . Ces matériaux légers essentiels pour l'aviation s'oxydent rapidement et représentent un défi majeur pour les méthodes traditionnelles.   En 1941 , Russell Meredith chez Northrop Aircraft Corporation perfectionne le procédé TIG  (Tungsten Inert Gas). Une électrode en tungstène non consommable crée l'arc, tandis qu'un gaz inerte (hélium, puis argon) protège le bain de fusion. Le métal d'apport est ajouté séparément, donnant un contrôle total au soudeur. C'est la Rolls-Royce de la soudure : précision extrême, qualité exceptionnelle, mais lent et exigeant en compétences.   Soudure MIG En 1948 , le procédé MIG  (Metal Inert Gas) voit le jour au Battelle Memorial Institute. Ici, le fil d'apport alimenté en continu est consommable et fait aussi office d'électrode. Le TIG sépare donc source de chaleur et apport de matière pour un contrôle maximal, tandis que le MIG combine les deux pour une productivité accrue. Le bond quantique : le faisceau d'électrons (1949-1958) Coupe d'une soudure par faisceau d'électron Au début des années 1950, le physicien allemand Karl-Heinz Steigerwald  expérimente avec des microscopes électroniques et découvre qu'en augmentant la puissance du faisceau, les échantillons ne chauffent pas simplement - ils se vaporisent. En contrôlant cette puissance, il parvient en 1958 à souder du zircaloy. Le faisceau d'électrons accélère des électrons à 2/3 de la vitesse de la lumière. À l'impact, leur énergie cinétique se transforme en chaleur : pénétration profonde, zone affectée thermiquement minimale, qualité exceptionnelle car l'absence d'atmosphère élimine tout risque de contamination. Mais cette révolution technologique révèle rapidement deux contraintes majeures : Les électrons ne peuvent se propager que dans le vide poussé. Cela impose des chambres à vide et rallonge les cycles de production avec les phases de vidage et de remise en pression. Le faisceau d'électrons génère des rayons X nécessitant un blindage au plomb et des protocoles de sécurité extrêmement stricts rendant la technologie très spécialisée.   Ces limitations vont stimuler la recherche d'une alternative pouvant se propager dans l'air. L'arrivée du laser : flexibilité et évolution (1960-2010) soudage laser En 1960, Theodore Maiman invente le premier laser ( light amplification by stimulated emission of radiation ). L'avantage décisif : la lumière se propage dans l'air . C'est l'héritier du faisceau d'électrons, avec la flexibilité en plus.   Laser CO₂ : le pionnier industriel (1970) En 1970 , Western Electric utilise des lasers CO₂ de 1 kW  pour souder des fils de cuivre - la première application industrielle majeure. Ce laser économique et fiable domine le marché pendant trois décennies.   Laser à disque et Nd:YAG : compacité et précision (1980-1990) Les années 1980 voient l'essor du laser YAG  (inventé en 1964 par Geusic et Smith). Il offre une meilleure absorption par les métaux réfléchissants. Plus compact il a la possibilité de transporter le faisceau par fibre optique.   Le laser à disque  apparaît dans cette période comme une variante du concept à état solide, offrant un bon compromis entre puissance et qualité de faisceau.   Laser à fibre : la révolution moderne (1990-2010) La véritable révolution arrive avec le laser à fibre , développé à l'Université de Southampton à la fin des années 1980. Valentin Gapontsev  fonde IPG Photonics en 1990 et commercialise le premier laser à fibre de 1 watt en 1995. En 2004, IPG atteint 1 kilowatt en mode monomode . C’est un tournant historique avec une efficacité énergétique > 50% (contre 10-20% pour le CO₂), et une compacité extrême.   Les machines de soudage laser , bien qu’extrêmement performante, en travaillant à l'air libre, la soudure laser dite ‘’ à l’atmosphère’’ rencontre ces propres limitations dès avis du faisceau d’électron : Pénétration plus faible Oxydation du bain de fusion au contact de l'oxygène nécessitant des flux de gaz inertes moins efficaces Risque de porosité due aux gaz dissous dans le métal en fusion Risque de projections L'aboutissement moderne : la machine de soudage laser sous atmosphère contrôlée (années 2000-aujourd'hui) Dès les années 1980 , des chercheurs japonais expérimentent le soudage laser sous vide. Mais c'est dans les années 2010 , que cette technologie connaît son véritable essor.   Le laser peut fonctionner dans n'importe quelle atmosphère. Pourquoi ne pas recréer artificiellement les conditions qui avaient fait la qualité exceptionnelle du faisceau d'électrons, tout en conservant la flexibilité du laser ? La soudure laser sous atmosphère contrôlée (vide entre 0.05 et 1000 mbar sous gaz neutre) appelée plus communément soudure laser sous vide naît de cette synthèse. Elle hérite des avantages respectifs des 2 technologies et rend accessible un processus indispensable à l'implantologie médicale et au secteur électronique : l'encapsulage sous gaz inerte. Le soudage laser sous atmosphère contrôlé offres donc des avantages décisifs par rapport à la la soudure laser à l'atmosphère : Encapsulage sous gaz inerte Réduction totale de l'oxydation Caractéristiques mécaniques augmentées Qualité métallurgique optimale Autant de qualités qui répondent aux sollicitations techniques d'un large spectre d'applications (aéronautique, spatial, médical, semi-conducteur) pour lesquelles les résultats sont de qualité équivalente au faisceau d'électrons. Conclusion De l'arc électrique des années 1880 à la machine de soudage laser sous atmosphère contrôlée d'aujourd'hui, l'histoire de la soudure métallique est celle d'une quête constante de précision, de qualité et de maîtrise énergétique. Chaque innovation a repoussé les limites du possible : souder plus précisément, assembler des matériaux plus exigeants, créer des joints plus résistants, réduire les déformations, améliorer la reproductibilité. L'arc électrique à ouvert la voie, le TIG a résolu les problèmes d'oxydation, Le MIG à augmenté la productivité, le faisceau d'électrons a apporté une concentration d'énergie sans précédent, et le laser a offert la flexibilité opérationnelle. Dernier bond technologique, la soudure laser sous atmosphère contrôlée représente l'aboutissement de près de 150 ans d'innovations, assimilant les avantages de chaque technologie précédente.  A l'air de l'industrie 4.0, La soudure sous atmosphère contrôlée promet d'être le partenaire des grandes innovations technologiques et médicales à venir ! Lauvitec conçoit des machines de soudage laser sous vide pour répondre à vos besoins de qualité et de développement. Nous sommes à votre disposition pour discuter de vos projets !

  • Usinage de proximité, une des clés

    Dans l’industrie, la recherche d’efficacité et de fiabilité passe souvent par le choix des bons partenaires. Lorsqu’il s’agit d’ usinage de précision , la région Auvergne-Rhône-Alpes  fait figure de référence. Avec des besoins importants en composants mécaniques, l’industrie locale a besoin d’acteurs majeurs maîtrisant l’usinage, notamment dans les procédés de tournage de précision  et de fraisage de précision . Collaborer avec un sous-traitant local présente de nombreux avantages. Gain de temps, risques logistiques maîtrisés, accompagnement personnalisé,... voici pourquoi miser sur la proximité est un choix stratégique :   L'usinage en Rhône Alpes - Isère - Grenoble Réactivité et flexibilité des ateliers locaux Même si les outils de communication actuels atténuent l’importance de la distance, un sous-traitant proche permet des échanges rapides et une communication facilitée par la possibilité d'échanger aussi en face à face. Les entreprises bénéficient ainsi d’un accompagnement réactif et de qualité. La proximité favorise aussi la flexibilité : un ajustement de dernière minute, un prototype urgent ou une modification technique peuvent être traités rapidement, sans contraintes logistiques. Témoignage d’un chargé d’affaires Lauvitec : « Une demande de pièce cruciale et inopinée pour un client ne peut être réalisée au pied levé et donnée en main propre en quelques heures seulement sans la proximité   » Réduction des délais et des frais logistiques Faire appel à un partenaire de proximité limite les délais liés au transport. Les pièces n’ont plus à parcourir des milliers de kilomètres, ce qui réduit : Les délais de livraison. Les coûts logistiques. Les risques liés aux transports. Témoignage du logisticien Lauvitec : « Nos expéditions parlent d’elles-mêmes : plus de 80 % de nos envois restent en Rhône-Alpes. Au final, nos pièces fraisées et tournées issues d’usinage à Grenoble restent souvent proches de leur lieu de production. Et vu le poids de certaines pièces et le soin nécessaire à leur transport, on a tout à gagner à réduire le temps de trajet. » Qualité et expertise reconnues en Auvergne Rhône-Alpes La région Auvergne Rhône-Alpes dispose d’un savoir-faire industriel reconnu. Les ateliers spécialisés en usinage de précision en Isère se sont particulièrement développées avec des technologies avancées et des équipes hautement qualifiées pour répondre aux sollicitations de l’industrie du bassin technique grenoblois. Témoignage du responsable de production Lauvitec : « Nous disposons d’un atelier d’usinage de précision, moderne et polyvalent. Nous regroupons le tournage et le fraisage à proximité de Grenoble. Nos points forts ? Nous réalisons aussi bien du très petit tournage dès Ø1 mm que plus grand tournage vertical jusqu’à Ø600 mm (idéal pour l’usinage de grandes brides). Nous sommes aussi capables d’usinages complexes via le fraisage 5 axes ». Accompagnement personnalisé et proximité humaine La proximité facilite les échanges humains et la gestion de projets en usinage de précision . Elle permet de : Visiter l’atelier et le site de production. Suivre directement une fabrication critique. Adapter vos conceptions aux procédés d’usinage. Ce lien direct améliore la compréhension mutuelle et favorise l’innovation. Il rappelle aussi que derrière chaque pièce usinée se trouvent des hommes et des femmes passionnés qui transforment vos plans en pièces mécaniques via tournage ou fraisage. Témoignage d’un régleur sur machine à commande numérique Lauvitec : « C’est toujours valorisant pour nous, qui travaillons dans l’ombre, de recevoir la visite d’un client. L’occasion de partager nos expériences, d’échanger devant la pièce et de mettre en lumière notre métier ». Impact environnemental réduit Opter pour un sous-traitant d’usinage proche, c’est aussi limiter l’empreinte carbone. Moins de transport signifie : Moins d’émissions de CO₂. Une contribution positive aux engagements RSE. Témoignage du notre responsable technique Lauvitec : « Réduire l’impact environnemental de nos productions en usinage est un défi permanent. Nous faisons le choix de travailler avec des fournisseurs locaux pour la matière première, ce qui limite les transports . Nous optimisons également nos procédés pour réduire les chutes matières et baisser notre consommation énergétique. Et forcément, qui dit usinage à Grenoble ou ailleurs dit enlèvement de matière, donc copeaux. Nous revalorisons l’intégralité de ces copeaux grâce à un partenaire local. » Contribution à l’économie locale Faire appel à un partenaire en usinage de précision de proximité  soutient le tissu industriel régional. Les retombées sont multiples : Maintien et création d’emplois locaux. Pérennité des savoir-faire. Développement d’un réseau solide de partenaires industriels. Conclusion Choisir un sous-traitant d’usinage de proximité est un atout stratégique. Les avantages sont clairs : réactivité, maîtrise technique, réduction des délais et soutien à l’économie locale. Dans un environnement industriel exigeant, miser sur la proximité, c’est gagner en performance, en durabilité et en sérénité. Grâce à sa connaissance des procédés d’usinage  et son implantation  près de Grenoble, Lauvitec se positionne comme un sous-traitant historique de proximité pour l’ usinage en Rhône-Alpes . Une question, un devis, contactez-nous !

  • Intégrateur en salle blanche : un atout stratégique pour les industriels

    Pour de nombreux domaines industriels, la propreté est une exigence qualité incontournable. Certains environnements de production spécifiques s'avèrent nécessaires pour répondre aux standards les plus élevés. Le principe fondamental de la salle blanche repose sur une maîtrise stricte de la contamination particulaire. En permettant de contrôler rigoureusement les paramètres environnementaux lors de processus de fabrication et d'assemblage sensibles, La salle blanche est devenue une infrastructure essentielle. Dans un contexte industriel où s’est imposée l'externalisation de certains processus de production, nous allons voir pourquoi disposer d'un accès à une salle blanche via un sous-traitant spécialisé constitue un avantage stratégique majeur.   Assemblage mécanique en salle blanche de Lauvitec Qu'est-ce qu'une salle blanche ISO 7 ? Une salle blanche est un environnement contrôlé comportant entre autres un système de filtration d’air haute efficacité, un flux d'air laminaire ou turbulent maîtrisé, un sas d’entrée sortie et des équipements spécifiques pour le personnel (combinaisons, charlottes, gants, sur-chaussures). Elle est conçue pour maintenir à un niveau extrêmement faible la concentration de particules en suspension dans l'air. La norme internationale ISO 14644-1 établit une classification des salles blanches en fonction de leur niveau de propreté particulaire, allant de ISO 1 (le plus propre) à ISO 9. La classe ISO 7 est caractérisée par un maximum de 352 000 particules de taille ≥ 0,5 µm par mètre cube d'air. Pour mettre ce chiffre en perspective, l'air d'un environnement urbain contient typiquement plus de 35 millions de particules de cette taille par mètre cube, soit environ 100 fois plus. Cette classe ISO 7 représente un excellent compromis entre performance et coût pour de nombreuses applications industrielles. Elle est suffisamment propre pour la plupart des processus sensibles tout en restant économiquement viable pour une exploitation industrielle. Pour quelles applications et dans quels domaines sont-elles nécessaires ? Une équipe formée et rigoureuse Les salles blanches sont souvent utilisées pour l'assemblage de machines spéciales comme des équipements destinés eux-mêmes à opérer en environnement contrôlé, des systèmes intégrant des composants optiques de précision ou des machines de production pour l'industrie électronique ou pharmaceutique. La salle blanche permet non seulement d'assembler ces machines dans des conditions optimales, mais également de les tester dans un environnement similaire à celui de leur utilisation finale, garantissant ainsi leur bon fonctionnement. Elles sont aussi exploitées pour l'assemblage de sous-ensembles comme des modules électroniques sensibles, des sous-ensembles optiques, des mécanismes de précision avec des tolérances micrométriques ou encore des dispositifs implantables médicaux… Pour ces applications, la salle blanche garantit l'absence de particules qui pourraient compromettre la fiabilité, la performance ou la durée de vie des sous-ensembles. Elle permet également des contrôles et des tests dans des conditions maîtrisées, assurant la conformité aux spécifications les plus exigeantes. Parmi les différentes industries qui requièrent des salles blanches ISO 7, nous pouvons citer : -          L’industrie du semi-conducteur -          L’industrie pharmaceutique et médical -          L’industrie de différentes technologies de pointe Les contraintes de la salle blanche Malgré son besoin impératif, la mise en place et l'exploitation d'une salle blanche représentent un défi significatif pour de nombreuses entreprises en raison de multiples contraintes parmi lesquelles : Contraintes financières : Investissement initial élevé Coûts énergétiques importants Frais de maintenance Consommables coûteux (vêtements, gants, produits de nettoyage spécifiques) Amortissement difficile pour une utilisation intermittente   Contraintes techniques et humaines : Maintenance et travail de personnel qualifié Formation approfondie du personnel   Ces multiples contraintes expliquent pourquoi de nombreuses entreprises préfèrent externaliser les opérations nécessitant une salle blanche auprès de sous-traitants spécialisés. La sous-traitance avec un intégrateur, un facteur déterminant Lauvitec possède la compétence de monteur ajusteur pour le travail de précision Le recours à un sous-traitant disposant d'une salle blanche ISO 7 répond à divers besoins stratégiques : Gestion des pics d'activité  : Pour les entreprises déjà équipées de salles blanches, l'externalisation permet d'absorber les surcroîts temporaires d'activité sans investir dans des capacités supplémentaires qui seraient sous-utilisées en période normale. Barrière à l'investissement : Pour de nombreuses PME, l'investissement dans une salle blanche reste prohibitif, particulièrement lorsque les volumes de production ne permettent pas un amortissement raisonnable. La sous-traitance devient alors la seule option économiquement viable pour accéder à ces marchés spécialisés. Projets ponctuels ou de court terme  :   Certains projets nécessitent temporairement un environnement contrôlé, sans justifier l'investissement dans une infrastructure permanente. La sous-traitance offre alors une solution adaptée à la durée du projet. Accès à des marchés spécifiques :  Pour tester un nouveau marché ou répondre à un appel d'offres particulier, la sous-traitance permet d'accéder rapidement aux capacités requises sans engagement à long terme. Qui sont les sous-traitants intégrateurs en salle blanche Les sous-traitants intégrateur disposant de salles blanches ISO 7 constituent un maillon essentiel mais relativement rare dans la chaîne de valeur industrielle : Les sous-traitants combinent généralement plusieurs compétences techniques : Maîtrise des processus en environnement contrôlé Expertise dans des domaines spécifiques (machines spéciales, mécanique de précision, …) Capacités techniques complémentaires (usinage, montage, test)   Ces intégrateurs occupent souvent une niche critique développent des relations de long terme basées sur la confiance et la confidentialité avec leur client.   La rareté relative de ces sous-traitants spécialisés en fait des partenaires majeurs pour les entreprises innovantes cherchant à développer des produits à haute valeur ajoutée. Conclusion La salle blanche ISO 7 constitue un maillon essentiel dans la chaîne de production des industries de pointe, offrant un environnement contrôlé indispensable à la fabrication de produits sensibles aux contaminations particulaires. Face aux contraintes techniques, financières et organisationnelles qu'implique la gestion d'une telle infrastructure, la sous-traitance auprès d'intégrateurs spécialisés permet de concilier exigences de qualité et rationalité économique. Dans un contexte industriel où l'excellence technique et la capacité d'innovation constituent des facteurs déterminants de compétitivité, les sous-traitants équipés de salles blanches ISO 7 bien que relativement rares jouent donc un rôle stratégique dans l'écosystème productif des secteurs de pointe.

  • Intégrateur industriel, les atouts de la production

    Dans un monde industriel en constante évolution, les entreprises manufacturières cherchent continuellement à optimiser leurs processus de production et à renforcer leur compétitivité. Parmi les stratégies adoptées, la sous-traitance de sous-ensembles industriels s'est imposée comme une solution particulièrement efficace. Mais quels sont réellement les avantages de cette approche et pourquoi de plus en plus d'entreprises y ont recours ?   Analysons ensemble les multiples facettes de l’intégration industrielle. Châssis profilé aluminium , assemblage de platines pneumatique et puissance et câblage Des économies de coûts de production et de gestion L'un des principaux avantages de la sous-traitance de sous-ensembles industriels réside dans la réduction significative des coûts de production et de gestion. En confiant la fabrication d'ensemble à des intégrateurs spécialisées, les donneurs d'ordre évitent des investissements considérables en équipements, formation et main-d'œuvre. Les sous-traitants, spécialisés dans leur domaine, bénéficient d'économies d'échelle en produisant ou approvisionnant des composants similaires pour plusieurs clients. Cette mutualisation des ressources leur permet de proposer des tarifs compétitifs que les entreprises donneuses d'ordre ne pourraient pas atteindre en interne. De plus, la transformation de coûts fixes (maintenance d'équipements, main-d'œuvre permanente) en coûts variables permet une meilleure maîtrise budgétaire. Quand l'intégrateur est maître d'œuvre de l'ensemble, l'entreprise cliente n'a besoin que d'une ligne de commande laissant le soin au sous-traitant de gérer achat, fabrication, câblage et montage. Autant de temps économisé pour les services achats souvent très chargés. Lauvitec illustre cette maitrise d'œuvre : «  Grâce à ses différents services, la polyvalence de Lauvitec nous permet à la fois d' usiner les pièces mécaniques , de fabriquer les structures en profilé aluminium et d'approvisionner les composants du commerce. Nous pouvons alors assembler et réaliser les câblage électrique et pneumatique . Nous pouvons aller jusqu'à la mise en route et aux essais. Pour notre client, c'est 1 seul interlocuteur pour un ensemble complet prêt au service » J ulien CATALON chargé d'affaire Machines Spéciales chez LAUVITEC Un accès à l'expertise et aux technologies de l'intégrateur industriel Carter profilé aluminium avec habillage, capteurs de sécurité Les intégrateurs de sous-ensembles industriels sont généralement des entreprises hautement spécialisées qui investissent constamment dans les technologies les plus récentes et dans la formation de leurs équipes. En collaborant avec ces spécialistes, les donneurs d'ordre accèdent à des compétences pointues et à des équipements de pointe sans avoir à réaliser eux-mêmes ces investissements considérables. Outre des machines de production dédiées et de l'outillage, nous pouvons citer la salle blanche ISO 7 ou ISO 5 comme équipement spécial et onéreux mis à la disposition des clients. Cette expertise spécifique se traduit par une qualité supérieure des composants fabriqués ou assemblés, une meilleure fiabilité des produits finis et une capacité d'innovation accrue. Les sous-traitants, concentrés sur leur cœur de métier, sont souvent force de proposition et développent souvent des solutions innovantes et des procédés optimisés que les entreprises généralistes auraient difficilement pu mettre au point. Une flexibilité et une réactivité accrues Dans un contexte économique incertain et des marchés volatils, la flexibilité est devenue une nécessité stratégique. La sous-traitance offre aux entreprises la possibilité d'adapter rapidement leurs volumes de production aux fluctuations de la demande. En période de forte croissance, le recours à des intégrateurs industriels permet d'augmenter les capacités de production sans investissements lourds ni recrutements massifs. À l'inverse, en cas de ralentissement, l'entreprise peut réduire ses commandes sans supporter les coûts sociaux d'une restructuration. Cette agilité organisationnelle constitue un avantage concurrentiel majeur, permettant aux entreprises de répondre plus rapidement aux évolutions du marché et aux attentes des clients. Les délais de mise sur le marché (time-to-market) s'en trouvent considérablement réduits, un facteur déterminant dans de nombreux secteurs industriels. Une concentration sur le cœur de métier Ossature profilé aluminium, montage et câblage de ventilateurs en pieuvre et interlocks de porte Externaliser la fabrication de sous-ensembles permet aux entreprises de se recentrer sur leurs activités à forte valeur ajoutée : R&D, conception, montage spécifique,... Cette focalisation sur le cœur de métier optimise l'allocation des ressources internes et renforce les avantages compétitifs distinctifs de l'entreprise. En se libérant des contraintes liées à la production de composants standards ou non stratégiques, l'entreprise peut mobiliser ses talents et ses capitaux sur les domaines où elle excelle véritablement. Cette stratégie de spécialisation contribue à renforcer son positionnement sur le marché et à développer des propositions de valeur uniques pour ses clients. Une réduction des risques industriels La sous-traitance permet également une meilleure gestion des risques industriels. En diversifiant ses sources d'approvisionnement, l'entreprise réduit sa vulnérabilité face aux aléas techniques ou logistiques. De plus, certains processus de fabrication complexes ou risqués peuvent être confiés à des spécialistes mieux équipés pour les maîtriser. Les sous-traitants, de leur côté, sont généralement soumis à des exigences strictes en matière de qualité et de fiabilité. Les certifications et les contrôles rigoureux auxquels ils sont soumis garantissent le respect des normes et des spécifications techniques, limitant ainsi les risques de non-conformité. Une démarche inscrite dans le développement durable Assemblage et câblage d'une platine boutons de commande et son interlock Paradoxalement, bien que la sous-traitance implique parfois des transports supplémentaires, elle peut contribuer positivement au développement durable. La spécialisation des sous-traitants leur permet souvent d'optimiser leurs processus de production et de réduire leur empreinte environnementale. Les équipements modernes dont ils disposent sont généralement plus économes en énergie et en ressources. De plus, la mutualisation des moyens de production entre plusieurs clients contribue à une utilisation plus rationnelle des ressources. Certains sous-traitants s'engagent aujourd'hui dans des démarches d'éco-conception et de production responsable, offrant ainsi à leurs clients la possibilité d'améliorer le bilan environnemental de leurs produits. Conclusion L’intégration de sous-ensembles industriels représente bien plus qu'une simple sous-traitance de tâches productives. Elle constitue une véritable stratégie industrielle permettant d'optimiser les coûts, d'accéder à des expertises pointues, de gagner en flexibilité et de se concentrer sur son cœur de métier. Dans un environnement économique mondialisé et hautement concurrentiel, cette approche collaborative entre donneurs d'ordre et sous-traitants spécialisés offre des avantages compétitifs significatifs. Pour être pleinement efficace, cette relation de sous-traitance doit toutefois s'inscrire dans une logique partenariale de long terme, fondée sur la confiance et le bénéfice mutuel. Les entreprises qui parviennent à développer ces collaborations stratégiques avec leurs intégrateurs disposent d'un levier puissant pour innover, se développer et prospérer dans l'écosystème industriel de demain.

  • Structure en profilés aluminium : Comment déterminer la solution technique de fixation ?

    L'univers des profilés aluminium représente aujourd'hui une solution incontournable dans l'industrie. Elle offre une flexibilité remarquable pour la conception de structures variées : des postes de travail ergonomiques aux châssis robustes, en passant par les carters de machines spéciales et les bâtis de lignes d'assemblage. Cette polyvalence, associée à une mise en œuvre simple et un excellent rapport coût-efficacité, en fait un choix privilégié pour les professionnels de l’industrie. Structure profilés aluminium   Pour l’assemblage des structures, les fabricants fournissent leurs catalogues de nombreux systèmes de fixation des profilés. Bien qu'avantageuse, cette abondance de possibilités peut cependant rapidement devenir un défi pour le concepteur. S’il fait les mauvais choix, il pourrait dans un moindre mal faire de la surqualité plus onéreuse, ou bien réaliser une structure non adaptée avec des conséquences économiques à la clé.   Voici quelques pistes non exhaustives pour orienter le choix des solutions techniques de fixation de profilés aluminium d’après notre expérience. Les critères techniques pour la définition des fixations La conception d'une structure profilé aluminium nécessite une analyse approfondie des exigences techniques. Le concepteur doit évaluer plusieurs critères déterminants qui guideront ses choix de fixation : Les performances mécaniques : rigidité structurelle et résistance aux vibrations L'adaptabilité : capacité de réglage et démontabilité des éléments Les contraintes dimensionnelles : encombrement et masse La précision : positionnement des éléments L'aspect visuel : qualité de finition souhaitée L'analyse de ces paramètres permet d'orienter le choix parmi les deux grandes familles de solutions d'assemblage qui offrent chacune leurs avantages spécifiques et répondent à des besoins distincts :   Les systèmes de fixation sans usinage des profilés Les systèmes de fixation nécessitant l'usinage des profilés Les fixations sans usinage : une solution simple aux performances limitées Les équerres et plaques de connexion constituent les systèmes de fixation sans usinage les plus répandus. Disponibles en diverses dimensions, elles s'adaptent à l'ensemble des gammes de profilés aluminium. Fixation sans usinage Ces fixations conviennent aux structures basiques nécessitant peu de contraintes techniques. Leur montage simple, leur démontabilité et leurs possibilités de réglage en font une solution particulièrement accessible aux fabricants ne disposant pas d'équipements d'usinage avancés. Le secteur étant très concurrentiel, une structure 100% fixation sans usinage réalisée par des prestataires tournés vers la quantité sera indubitablement économique.   On les retrouve couramment dans la conception de postes de travail standard, étagères, chariots ou tables mobiles par exemple.   Ces fixations présentent cependant des inconvénients significatifs qui restreignent leur utilisation pour des applications exigeantes : Risque de jeu entre les profilés affectant la précision Fragilité structurelle au niveau des jonctions avec risque de flexion Vulnérabilité aux vibrations pouvant entraîner le desserrage des écrous Encombrement aux points de connexion Rigidité limitée de l'ensemble Pour les structures techniques, ces fixations devraient être limitées à un rôle de renfort secondaire, laissant la fonction d'assemblage principal à des solutions plus robustes. Les fixations avec usinage : la solution professionnelle pour les assemblages exigeants Les systèmes de fixation avec usinage , qu'il s'agisse de vis auto-taraudeuses ou de fixations centrales par exemple, offrent des caractéristiques techniques performantes dans l'assemblage de profilés aluminium. Ces fixations excellent dans la réalisation d'ensembles techniques soumis à des contraintes élevées. Leur conception s'appuyant sur une fixation dans l’âme du profilé, offre des avantages déterminants : Une rigidité structurelle importante grâce à un assemblage par compression Une précision d'assemblage optimale Une forte résistance aux vibrations Une robustesse accrue face aux sollicitations mécaniques Un encombrement minimal, idéal pour l'intégration d'équipements (électriques, pneumatiques) dans les espaces chargés des machines spéciales Fixation dans l'âme du profilé Ces solutions nécessitent naturellement des opérations d'usinage spécifiques (perçages pour les tourillons ou passages de clé, …), impliquant le recours à des prestataires équipés de moyens d'usinage adapté plus orientés vers la qualité. Par ailleurs, ces assemblages étant conçus pour la performance et la durabilité, ils ne privilégient pas la démontabilité fréquente. Pour les structures nécessitant le démontage de profilés ou sous-ensembles, réguliers, il conviendrait d’utiliser localement des éléments comme des équerres ou des plaquettes. Conclusions Le choix des solutions de fixation pour les structures en profilé aluminium va au-delà d'une simple décision technique : il engage directement la performance finale de l'ensemble. Les structures en profilés aluminium ne dérogent pas à la règle, tout commence par une analyse du cahier des charges. Les assemblages sans usinage, sont donc adaptés aux structures basiques. Elles offrent ainsi une certaine flexibilité économique. En revanche, dès que les exigences techniques s'intensifient - que ce soit en termes de précision, de rigidité ou de résistance aux contraintes mécaniques - le recours à des fixations usinées devient incontournable. Pour aller plus loin Le choix des fixations, détermine par conséquent le profil du fournisseur à privilégier. Les fixations sans usinage permettent de faire appel à un large éventail de fournisseurs tandis que celles avec usinages nécessitent des partenaires industriels maîtrisant non seulement l'assemblage, mais également les opérations d'usinage et le contrôle qualité associé.  Ainsi, la complexité croissante des besoins techniques impose naturellement une sélection des fournisseurs vers ceux disposant d'un savoir-faire éprouvé et d'équipements adaptés. Cette adéquation entre les exigences techniques et les compétences du fabricant est la clé d'une réalisation réussie, garantissant la pérennité et la fiabilité des structures en profilé aluminium.

  • Les Avantages du Tour vertical

    L'usinage est une étape clé dans de nombreuses industries, et le choix des équipements influence directement la précision, la productivité et la qualité des pièces produites. Parmi les différentes machines-outils disponibles, le tour vertical  se distingue par plusieurs avantages notables, en particulier pour l’usinage de pièces volumineuses et lourdes. Découvrez pourquoi il peut être un atout majeur pour la production de vos pièces tournées. Stabilité et Rigidité Accrues Tour vertical L’un des principaux atouts du tour vertical est sa grande stabilité . Contrairement au tour horizontal, où la pièce est maintenue en porte-à-faux, le tour vertical permet de poser la pièce directement sur un mandrin positionné à l’horizontale . Cette disposition limite les déformations et assure une meilleure rigidité pendant l’usinage, particulièrement pour des pièces lourdes et de grand diamètre. Un atout majeur pour le respect des tolérances dimensionnelles, géométriques et des rugosités. Témoignage de notre technicien régleur : "L’utilisation du tour vertical m’a permis de diminuer significativement les phénomènes de balourd sur les pièces excentrées. Une amélioration permettant une répétabilité et plus de stabilité pour le respect des tolérances." Facilité de Chargement et de Manutention Avec un tour vertical, le chargement et le déchargement des pièces sont facilités, car elles reposent naturellement sur le mandrin. Cette configuration réduit l’effort nécessaire pour manipuler des éléments de grande taille et améliore l’ergonomie du poste de travail. Pour les pièces massives, cela permet un gain de temps et une diminution des risques liés à la manutention . En résumé, plus de sécurité pour nos opérateurs et une optimisation des coûts de mise en position. Témoignage de notre technicien régleur : "La mise en position de pièces lourdes peut parfois être compliquée, surtout pour le chargement de pièces de gros diamètre sur un tour horizontal, nécessitant souvent l’utilisation d’élingues ! La mise en position dans le vertical est simplifiée et me permet une utilisation plus fréquente des aimants de levage ou ventouses."   Évacuation des Copeaux Lors de l’usinage, l’accumulation de copeaux peut poser problème  en affectant la qualité de la coupe et en endommageant les outils. La disposition verticale ne favorise pas l’évacuation des copeaux, augmentant ainsi le besoin d’intervention pour leur évacuation. Vigilance particulière pour le maintien de la durée de vie des outils. Témoignage de notre responsable technique : "J’ai retrouvé des contraintes similaires au fraisage pour l’évacuation des copeaux. Naturellement, les copeaux sur les opérations d’usinages extérieurs s’évacuent par gravité. Petit bémol pour les usinages intérieurs qui ont tendance à s’accumuler. Il faut parfois prévoir des interventions pour souffler si on ne souhaite pas dégrader les outils et les pièces." Optimisation de l’Espace en Atelier Les tours verticaux ont généralement une empreinte au sol réduite  par rapport aux tours horizontaux de capacité équivalente. Cela est particulièrement avantageux dans les ateliers où l’espace est limité. En occupant moins de surface, ils permettent d’optimiser l’agencement des machines et de faciliter la circulation des opérateurs. Témoignage de notre responsable d’atelier : "Ce n’était pas l’argument principal pour la sélection de la machine, mais force est de constater qu’à capacité similaire en diamètre, le tour vertical a une empreinte au sol bien plus faible, avec un ratio de 3 dans notre cas." Tour Vertical et Pièces Larges et Lourdes Le tour vertical est particulièrement efficace pour l’usinage de pièces de grand diamètre et de faible hauteur , comme des brides, des carters ou des disques de turbine. Il permet d’accéder plus facilement aux zones de coupe et d’obtenir une meilleure précision sur des pièces massives. Témoignage de notre technicien régleur : "Effectivement, il n’est pas adapté pour le tournage d’axes ou d’arbres longs, mais d’une efficacité parfaite sur des pièces plus courtes, comme des brides ou des typologies rondelles. Mention particulière pour le tournage de pièces avec balourd ou excentrique, car nous avons maintenant une bien plus grande stabilité." Conclusion Le tour vertical s’impose comme une solution idéale pour l’usinage de pièces volumineuses et lourdes. Grâce à sa stabilité , sa facilité de manipulation  et son optimisation de l’espace, il constitue un choix stratégique pour les entreprises cherchant à améliorer leur efficacité.   Si votre activité nécessite l’usinage de pièces de grand diamètre, nous avons investi pour vous dans un tour vertical qui pourrait être une excellente option pour la fabrication de votre pièce. Chez Lauvitec, nous sommes spécialisés dans l’usinage de précision. Si vous souhaitez en savoir plus sur les solutions adaptées à votre production, n’hésitez pas à nous contacter !

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